La Conseil national de l'industrie de la construction du Malawi (NCIC) vise à accroître la part des entrepreneurs locaux au Malawi dans le secteur de la construction et à mettre en œuvre un niveau durable de travail, de services, de compétences et de transfert technologique.
Actuellement, le pays attribue près de 97 pour cent des travaux de construction à des entreprises étrangères tandis que 3 pour cent seulement sont donnés aux habitants, ce qui extrait l'économie locale vers d'autres pays.
Le Conseil national de l'industrie de la construction du Malawi (NCIC) a indiqué qu'il travaillait à l'élimination progressive de tous les sous-traitants afin de réglementer la profession individuelle et d'améliorer ainsi la qualité des infrastructures. Cela ne peut être possible que si la mesure appropriée pour les agences est mise en place du début à la fin du projet.
Tout cela a été noté lors de la stratégie nationale de mise en œuvre, de suivi et d'évaluation de la politique de l'industrie de la construction qui s'est tenue récemment.
Selon la PDG du Conseil national de l'industrie de la construction du Malawi (NCIC), Linda Phiri, il était nécessaire d'enregistrer les entreprises de construction du Malawi afin de s'assurer qu'elles sont compétentes. Cela faciliterait la gestion des ressources et la transmission de compétences de gestion.
Phiri a également noté que la politique permettrait aux entreprises malawiennes d'avoir une plus grande valeur et de s'étendre ainsi à d'autres pays.
La vision de la politique est «une industrie de la construction dynamique qui favorise la croissance économique et la compétitivité internationale».
Cela a déjà été approuvé par le cabinet et a également été lancé le mois dernier par le ministère des Transports et des Travaux publics.
