La RDC commence la construction d'un complexe industriel de traitement des eaux

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La République démocratique du Congo a commencé la construction d'un complexe industriel de traitement des eaux à Kinshasa, la capitale du pays d'Afrique centrale.

S'exprimant lors du lancement du projet, le président Félix-Antoine Tshisekedi a révélé que le contrat avait été attribué à Coopérative économique et technique internationale Weihai (WIETC), une société basée à Weihai, dans le nord-est de la Chine.

Termes du contrat

Conformément au contrat, WIETC est censé construire une usine d'eau potable d'une capacité de 110,000 XNUMX mètres cubes par jour plus une prise d'eau dans le fleuve Congo qui traverse la capitale de la RDC.

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L'eau brute sera acheminée vers l'usine par un tuyau de 805 mm de diamètre et sur une distance de 3 km, via le camp du Colonel Tshatshi, un camp militaire situé à Ngaliema, à l'ouest de la ville de Kinshasa. Le WIETC construira également un bâtiment qui servira d'installation de stockage pour les produits chimiques de traitement de l'eau.

L'ensemble du projet est financé par le gouvernement grâce à un prêt d'une valeur de 59.4 millions de la Banque mondialeet il devrait être achevé dans les 23 mois.

Le projet d'approvisionnement en eau potable en milieu urbain

Le projet de complexe de traitement des eaux industrielles fait partie de le projet d'approvisionnement en eau potable en milieu urbain (Pemu) qui vise à accroître l'accès durable à l'eau dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Matadi tout en améliorant l'efficacité de Regideso, la société publique de distribution d'eau en RDC.

À Kinshasa, Pemu verra la réhabilitation des stations de pompage existantes dans la ville et le renforcement de la conduite de transfert d'eau de l'usine de N'djili sur une distance de 18 km. Par ailleurs, le projet plaide pour la réhabilitation de 120 km de conduites secondaires et tertiaires, opération qui permettra de nouvelles connexions. Les travaux susmentionnés ainsi que ceux des villes de Lubumbashi et Matadi nécessiteront un investissement global de 360 ​​millions de dollars.