Que signifie l'état de catastrophe de l'Afrique du Sud pour les projets d'infrastructures énergétiques ?

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Récemment président Cyril Ramaphosa a annoncé l'état de catastrophe de l'Afrique du Sud à la suite des pannes d'électricité prolongées dans le pays. Les coupures de courant qui ont duré jusqu'à 11 heures sont les plus élevées depuis le début de la crise énergétique en 2007.

Selon des informations, l'état de catastrophe a été annoncé dans le but de faire face à la crise énergétique et à ses effets. En marge, l'état de catastrophe de l'Afrique du Sud devrait également stimuler l'industrie de la construction. Voici 4 façons principales d'y parvenir.

1. Les développeurs de projets énergétiques n'auront plus à attendre toute une vie pour faire approuver leurs projets.

Suite à la crise de l'énergie, le gouvernement a élaboré une législation d'urgence qui permettra une approbation et un développement plus rapides des centrales électriques. Le temps nécessaire pour achever les processus réglementaires pour les nouvelles usines dans le pays a également été considérablement réduit.

2. Les producteurs d'électricité indépendants pourront vendre de l'électricité au gouvernement.

Pourtant, dans sa tentative de lutter contre la crise énergétique en Afrique du Sud, le pays a supprimé les seuils de licence et autorisé l'achat de plus d'électricité auprès des producteurs d'électricité indépendants existants.

3. Les fabricants, installateurs et entrepreneurs solaires vendront et entreprendront davantage de projets.

En effet, le pays a des plans pour "encourager une plus grande adoption de l'énergie solaire sur les toits" et l'installation de centrales solaires dans le pays en général.

4. Les entreprises du secteur du développement et de la maintenance de l'énergie au charbon remporteront également des contrats de réaménagement et de maintenance.

Six des 14 centrales électriques au charbon d'Eskom auraient fait l'objet d'une "attention particulière" dans le but de les amener à fonctionner de manière plus fiable. La plupart des centrales ont été mises en service entre 1961 et 1996.

Des efforts ont également été faits pour achever des centrales inachevées telles que la Medupi et Pouvoir kusile végétaux. La construction de ces installations est intervenue après la première période de délestage de 2007 à 2008.

En conclusion, ces mesures et bien d'autres mises en place par le gouvernement sud-africain ne profiteront pas seulement aux acteurs de l'industrie de la construction. Ils contribueront grandement à contrer la crise énergétique qui atteint actuellement un niveau record.

À cette fin, le gouvernement a approuvé la construction de plus de 100 centrales électriques privées d'une capacité combinée de 9 000 MW. Selon certaines informations, la première de ces centrales électriques sera connectée au réseau d'ici la fin de cette année.