Le programme d'assainissement de Lusaka en Zambie (LSP) a reçu un coup de pouce de 160 millions de dollars Banque européenne d'investissement (BEI) et Banque de développement allemande KfW pour sa réalisation.
La mise en œuvre du programme d'assainissement de Lusaka est un élément clé de la Vision 2030 et du développement national du gouvernement zambien qui améliorera la santé publique et l'inclusion sociale des communautés vulnérables et relèvera les défis auxquels sont confrontées les femmes et les enfants.
Les interventions du programme visent à faire face à une crise de l'assainissement qui coûte à la Zambie 1.3 % du PIB par an. Le décaissement du financement soutiendra l'expansion du traitement des eaux usées dans deux nouvelles usines à Chunga et Ngwerere et la construction de 520 km de canalisations d'assainissement. L'ampleur du projet mis en œuvre par la Lusaka Water Supply and Sanitation Company a nécessité des préparatifs techniques intensifs pour maximiser l'impact du projet.
Réduire la prévalence des maladies d'origine hydrique
Une fois achevé, il devrait transformer la santé publique à Lusaka, la capitale de la Zambie, en améliorant l'accès à l'assainissement pour 525 000 familles. Le projet réduira davantage la prévalence des maladies d'origine hydrique et de la pollution dans les rivières locales.
« L'étroite coopération avec les partenaires zambiens et internationaux, y compris le financement à long terme et l'expertise technique fournis par la BEI et la KfW au cours des dernières années, concrétise et contribue désormais à la vision du pays », a déclaré Jonathan Kampata, directeur général de Lusaka Water and Sanitation Company.
« Il s'agit d'une étape clé dans le projet qui permet au premier financement d'être fourni par la BEI et la KfW pour la réhabilitation de deux stations d'épuration des eaux usées dans la ville et de compléter d'autres parties du programme à l'échelle de la ville déjà en cours. L'accélération des investissements dans l'assainissement à fort impact est cruciale pour renforcer la résilience de la santé publique au Covid-19 et assurer un développement urbain durable », a ajouté Thomas Ostros, vice-président de la BEI.
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