Entreprise chinoise, Société chinoise d'ingénierie de la construction (CSCEC) a remporté un contrat de 27 millions de dollars américains pour un projet d'amélioration de l'eau et de l'assainissement en Zambie.
L'entreprise chinoise a depuis engagé sept entreprises locales comme sous-traitants pour le projet qui verra l'amélioration des services d'eau et d'assainissement dans les deux districts de Kasama et Mbala de la province du Nord.
Selon le secrétaire permanent de la province du Nord, Royd Chakaba, la sous-traitance du projet d'amélioration de l'eau et de l'assainissement en Zambie est la réalisation de la politique de sous-traitance de 20% dans laquelle les entreprises étrangères devraient proposer des entreprises locales.
Le PS a en outre ajouté que le gouvernement attend de l'entrepreneur chinois qu'il transfère ses compétences à des entrepreneurs locaux dans le cadre du programme de renforcement des capacités. «La performance des entrepreneurs locaux dans le projet démontrera leur volonté de prendre en charge de grands projets afin qu'ils prennent cette opportunité au sérieux», a-t-il déclaré lors de la cérémonie de signature du contrat.
Chen Xiaobo, directeur général par intérim du CSCEC, a promis l'engagement de son entreprise à partager ses expériences avec les entrepreneurs locaux.
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Eau et assainissement en Zambie
Le manque d'eau, d'assainissement et d'hygiène (WASH) sont les principales causes d'infections comme le choléra et la diarrhée, et un WASH inadéquat continue d'être la principale cause de décès d'enfants de moins de cinq ans en Afrique subsaharienne. Les filles et les femmes sont particulièrement touchées par les mauvaises conditions WASH. La corvée du transport de l'eau entraîne une perte de productivité et de temps libre et le manque de toilettes a un impact négatif sur leur dignité.
Le taux élevé de retard de croissance des enfants en Zambie (35%) est en partie le résultat d'un mauvais assainissement. Les recherches indiquent qu'un assainissement adéquat peut réduire le risque de retard de croissance. Dans les écoles zambiennes, le manque d'accès à un approvisionnement en eau, à des installations sanitaires et à des installations de lavage adéquats affecte négativement les élèves et contribue à des taux d'abandon élevés, en particulier chez les filles. Avec des toilettes séparées pour les filles et les garçons, et l'intimité pour la gestion de l'hygiène menstruelle, les filles sont plus susceptibles de rester à l'école, de retarder la grossesse et le mariage et d'avoir de meilleures opportunités d'emploi.
