La première usine de transformation des déchets en hydrogène en Égypte se rapproche de la réalité

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Industries H2, une société de solutions d'énergie hydrogène et d'approvisionnement en H2 basée aux États-Unis d'Amérique a révélé qu'elle avait reçu l'approbation préliminaire de la Zone économique du canal de Suez (SCZone), pôle mondial d'investissement et plate-forme d'exportation dynamique gérée par l'Autorité générale de la zone économique du canal de Suez, pour la construction de la première usine de valorisation des déchets en hydrogène en Égypte.

L'installation de 1 GW sera construite en particulier à l'est de Port-Saïd et produira 300 000 tonnes d'hydrogène chaque année à la moitié du coût des technologies de production actuelles tout en consommant 4 millions de tonnes de déchets organiques et de plastiques non recyclables dans le processus.

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Selon H2 Industries, l'hydrogène vert produit peut être transporté sous forme de « fluide porteur » [Liquid Organic Hydrogen Carrier] en le remplissant dans des réservoirs de stockage. L'hydrogène peut ensuite être extrait économiquement et converti en énergie électrique.

Le président exécutif de H2-Industries commente l'usine de valorisation des déchets en Égypte

Michel Stusch, le président exécutif de H2-Industries a indiqué que le projet, dont le coût est d'environ 3M, sera réalisé en trois phases, dont la dernière devrait être achevée dans un délai de cinq ans.

« Il s'agit d'une opportunité passionnante qui permettra de transformer les tonnes de déchets collectés en Égypte en hydrogène vert. L'installation est également une percée pour rendre l'hydrogène vert économiquement viable, contribuant non seulement à réduire les émissions mondiales de CO2, mais également à réduire la pollution et la dégradation des ressources en eau dans ce pays d'Afrique du Nord », a expliqué le président exécutif de H2-Industries.