Lancement de la construction de nouvelles maisons pour les déportés au Rwanda

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La première pierre a été posée pour la construction de de nouveaux logements pour les déportés au Rwanda. Selon le ministère rwandais de l'Infrastructure, le projet comptera plus de 500 logements qui accueilleront des migrants du Royaume-Uni.

On dit que les unités seront développées dans le cadre de l'accord d'expulsion britannique. L'entente porte également sur la construction d'installations récréatives et d'un centre de développement de la petite enfance.

L'événement de coupe de gazon, selon Suella Braverman, est un énorme pas en avant pour le Rwanda dans l'expansion de sa capacité actuelle d'accueil des réfugiés. Il est également considéré comme une étape importante dans l'offre d'aide humanitaire à des milliers de personnes à travers le pays.

La Ministre de l'intérieur du Royaume-Uni a décrit le schéma directeur des nouveaux logements pour déportés au Rwanda comme une bonne illustration de l'habitat de qualité. Selon elle, les maisons mettra en vedette une variété d'unités de différentes tailles pour accueillir différentes tailles de famille.

Engagement à construire de nouvelles maisons pour les déportés au Rwanda et arrangement d'expulsion

Braverman a rencontré le ministre rwandais des affaires étrangères, Vincent Biruta, dans la capitale du pays, Kigali. Cela est arrivé peu de temps après l'atterrissage dans le pays. Elle a réaffirmé l'engagement de son gouvernement à l'arrangement d'expulsion qui a été conclu l'année dernière.

Selon elle, les deux pays ont convenu d'un avenant à l'accord initial. L'accord verrait une augmentation de la fourniture d'assistance aux personnes réinstallées au Rwanda. De plus, cela permettra à la Grande-Bretagne de relocaliser toute personne qui arrive illégalement.

En avril 2022, son prédécesseur, Priti Patel, a conclu un accord prévoyant l'envoi d'immigrants sans papiers ainsi que de demandeurs d'asile au Rwanda. Leurs dossiers y seraient traités.

Braverman a récemment déclaré que le gouvernement avait entamé des pourparlers avec le CEDH. Cela vient après être intervenu l'année dernière pour empêcher les projets d'expulsion de certains demandeurs d'asile vers le Rwanda face à l'opposition.

L'accord de cinq ans, dont le gouvernement britannique espère qu'il aidera à empêcher les migrants de faire le voyage dangereux sur la Manche sur de petits bateaux, obligeait le Royaume-Uni à payer au Rwanda 120 millions d'euros (146 millions de dollars) à l'avance.