Le microtunnelage, une technologie relativement nouvelle dans l'industrie de la construction, s'est rapidement imposé comme une solution durable, solution écologique pour la construction souterraine. Cette méthode non perturbatrice, utilisant un équipement télécommandé, redéfinit notre approche des tâches de creusement de tunnels, de l'installation de canalisations de services publics à la création de vastes réseaux souterrains.
Le microtunnelage répond non seulement aux exigences fonctionnelles de divers projets de construction, mais joue également un rôle important dans la préservation de notre environnement, contribuant ainsi aux objectifs plus larges de développement durable. Dans cet article, nous expliquerons comment cette technologie révolutionnaire change la donne en atténuant les impacts environnementaux dans l'industrie de la construction.
Perturbation minimale de la surface
L'un des avantages environnementaux les plus importants du microtunnelage réside dans sa capacité à provoquer une perturbation minimale de la surface. Contrairement aux méthodes traditionnelles à ciel ouvert, qui nécessitent l'excavation et l'enlèvement de grandes quantités de terre, le microtunnelage fonctionne sous la surface et est souvent réalisé à distance.
Cela élimine le besoin de grandes fosses à ciel ouvert, réduisant ainsi l'impact sur le paysage local et les infrastructures existantes. Le processus implique une machine de forage de microtunnel qui est lancée à partir d'une petite fosse et contrôlée depuis la surface, retirant le matériau excavé à travers le tunnel. Cela se traduit par une empreinte considérablement réduite, tant sur le plan physique qu'environnemental.
En comparaison, les méthodes traditionnelles de creusement de tunnels nécessitent une excavation à grande échelle. Cela peut entraîner des problèmes tels que la congestion du trafic, la pollution sonore et des dommages aux écosystèmes locaux. Cela nécessite souvent le déplacement temporaire de communautés et d'entreprises, ce qui entraîne de nouvelles perturbations. Cependant, entrepreneurs en microtunnelage utiliser la technologie pour réduire considérablement ces perturbations.
Minimise la production de déchets
Le microtunnelage brille également par sa capacité à minimiser la production de déchets, un aspect essentiel des méthodes de construction respectueuses de l'environnement. La technique utilise un système fermé où les matériaux excavés sont transportés directement à la surface par un pipeline. Ce processus permet une gestion efficace des matériaux excavés, réduisant la quantité de déchets produits pendant le processus de construction. Les matériaux excavés sont souvent réutilisés ou recyclés, contribuant ainsi à une économie circulaire dans l'industrie de la construction. Cette approche minimise non seulement les déchets, mais réduit également le besoin de nouvelles matières premières.
En revanche, les méthodes traditionnelles de creusement de tunnels génèrent un volume important de déchets. La terre excavée est souvent considérée comme un déchet et est généralement transportée vers des sites d'enfouissement, ce qui contribue au problème croissant de l'élimination des déchets. Ce processus utilise également une quantité importante d'énergie pour le transport, ce qui ajoute au empreinte carbone du projet. Cependant, avec le microtunnelage, ces problèmes sont considérablement atténués.
Moins d'émissions de carbone
Le microtunnelage nécessite moins de machines et d'équipements lourds que les méthodes traditionnelles, ce qui entraîne une réduction de la consommation de carburant et, par conséquent, une réduction des émissions de gaz à effet de serre. Il est également généralement plus rapide que les méthodes de tunnellisation conventionnelles, ce qui réduit encore l'empreinte carbone globale du projet. Alors que l'industrie de la construction cherche à s'aligner sur les efforts mondiaux pour atténuer le changement climatique, ces réductions des émissions de carbone sont de plus en plus importantes.
Les méthodes traditionnelles de creusement de tunnels, en revanche, nécessitent généralement une grande quantité de machinerie lourde, des excavatrices aux camions à benne basculante, qui consomment des quantités importantes de carburant. Ces méthodes impliquent également souvent des délais de projet prolongés, entraînant de longues périodes de fonctionnement des machines et une augmentation des émissions.
