La pénurie d'eau au Cap a atteint un niveau de crise. Les résidents comptent maintenant 100 jours pour combler le manque d'approvisionnement en eau. En conséquence, la municipalité a été contrainte d'engager ses programmes d'approvisionnement d'urgence.
Les niveaux de stockage des barrages sont tombés à 26.2%, un point de pourcentage de moins que la semaine dernière, a déclaré lundi la ville du Cap dans un communiqué.
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De plus, les 6.2% disponibles ne dureraient qu'environ 100 jours aux niveaux de consommation actuels. Les consommateurs sont toujours invités à réduire leur consommation d'eau à 100 litres par personne et par jour pour atteindre une consommation ciblée réduite.
Les systèmes d'approvisionnement d'urgence comprennent l'aquifère du groupe Table Mountain ainsi qu'une usine de dessalement à petite échelle. Il est également prévu d'intensifier les programmes de gestion de la pression et de gestion de la demande en eau de la ville.
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Une usine de réutilisation des eaux usées à petite échelle de 8.64 millions de dollars à l'usine de traitement des eaux de Zandvliet est également à l'étude. L'usine produirait 10 millions de litres d'eau potable par jour pour les banlieues centrale et sud du Cap.
L'un des membres du comité des maires pour les établissements informels, Xanthea Limberg, a affirmé qu'ils intensifieraient progressivement les restrictions d'eau et réduiraient la pression de l'eau afin de réduire la consommation. Cela, selon elle, pourrait dans certains cas conduire à un approvisionnement intermittent sur de plus grandes zones du métro en même temps.
Les pluies sur certaines parties de la ville n'ont pas sensiblement modifié les faibles niveaux. Si les barrages atteignaient moins de 10% des niveaux de stockage, un approvisionnement en eau «de secours» serait mis en place. Cela impliquerait une pression d'alimentation minimale, un approvisionnement intermittent et des restrictions très strictes. Les personnes vivant dans des zones à faible pression d'eau pourraient devoir obtenir leur eau à partir de camions-citernes.
La mairie pourrait également installer des dispositifs de gestion de l'eau pour les consommateurs qui ne parviennent pas à limiter la consommation, même s'ils payent déjà les tarifs les plus élevés.
