La Nigerian National Petroleum Corporation (NNPC) est sur le point d'étendre son empreinte gazière intérieure avec la livraison du système de pipeline Escravos-Lagos (ELPS) II pour doubler la capacité de 1.1 milliard de pieds cubes standard (BSCF) de gaz à 2.2 BSCF. Le directeur général du groupe de la société, Mele Kyari, a parlé de l'expansion lors de la quatrième exposition et conférence internationales sur le pétrole en Afrique subsaharienne (SAIPEC) à Lagos.
S'exprimant sur le thème: «Le pétrole et le gaz en tant que catalyseur de la transformation économique en Afrique subsaharienne», Kyari a déclaré que la NNPC commencerait la construction du gazoduc Ajaokuta-Kaduna-Kano au deuxième trimestre de 2020 pour servir de catalyseur pour stimuler davantage les activités économiques du pays.
Capturer plus de marché du GNL
En outre, Kyari a expliqué que la récente adoption de la loi Deep Offshore Act a mis le secteur sur la voie d'une croissance irréversible. «Le Nigéria, en tant que premier exportateur de GNL en Afrique et quatrième au monde après le Qatar, l'Australie et la Malaisie, est prêt à conquérir davantage de marché du GNL avec la décision finale d'investissement du train 7 de NLNG», a-t-il affirmé.
Lire aussi: L'Angola lance un projet de construction de plateformes pétrolières à Cabinda
Il a expliqué que les pays tributaires des ressources dépendent de leur ressource naturelle dominante pour conduire d'autres initiatives et activités économiques clés, notant que c'est le cas du Nigéria et de nombreux autres pays représentés à la conférence. «Le lien entre l'industrie pétrolière et gazière et l'économie nigériane est complexe, par conséquent, l'état de chaque aspect de la vie économique et sociale du pays tourne autour des ressources en hydrocarbures», a-t-il expliqué.
Transformation économique
M. Kyari a en outre appelé à un travail plus acharné pour diversifier l'économie loin de la dépendance excessive à l'égard des revenus pétroliers afin d'éviter le risque de fluctuations du marché qui pourraient avoir un impact sur l'équation budgétaire du pays. «Les ressources pétrolières et gazières sont restées la principale source de revenus qui a fait tourner les roues du Nigéria pendant plus de cinq décennies. Le pétrole, comme nous le savons tous, a servi de catalyseur clé à la transformation économique de nombreux pays comme la Norvège, l'Arabie saoudite, les Émirats arabes unis, le Qatar et de nombreux autres pays dépendants des ressources pétrolières », a-t-il déclaré.
«Le gouvernement actuel, sous la direction du président Muhammadu Buhari, s'est donné pour priorité de veiller à ce que les revenus des ressources pétrolières et gazières soient utilisés pour soutenir l'émergence et la croissance d'autres secteurs non pétroliers de l'économie. Pour atteindre cet objectif, cela signifie qu'il faudra plus d'argent au pétrole et au gaz pour financer de nouveaux projets économiques en dehors de l'industrie pétrolière et gazière », a-t-il ajouté.
