Environ 15.6 milliards de dollars US seront nécessaires pour fournir une électricité stable au Nigéria. C'est selon le président de l'Association nigériane pour l'économie de l'énergie (NAEE), le professeur Wumi Iledare. Selon le professeur Iledare, le gouvernement fédéral et le secteur privé peuvent mobiliser les ressources si les bonnes politiques sont mises en place.
Il a également exhorté les conseils d'État et locaux à participer au développement du secteur de l'électricité. Selon lui, cela peut avoir lieu avec la mise en place d'un cadre propice.
Lamentations de la NAEE
Le NAEE a déploré l'incapacité du Nigéria à transformer son énorme potentiel d'énergie renouvelable et non renouvelable en un rêve réalisé. En outre, cela favoriserait une croissance économique rapide, la création d'emplois et la réduction de la pauvreté.
Le professeur Iledare a appelé au changement dans le pays en élaborant un plan à long terme. Bien sûr, ce plan sera utile pour promouvoir et approfondir le rôle de la solution d'énergie verte pour un avenir durable. En outre, il dit qu'une combinaison de percées technologiques, de batteries améliorées et d'énormes investissements privés dans l'efficacité énergétique forçait un nouveau consensus parmi les utilisateurs et les producteurs d'énergie.
Selon lui, certains pays riches en pétrole comme l'Arabie saoudite et la Norvège prévoyaient déjà une ère post-pétrolière. Ceci afin d'adopter le modèle de Partenariat Public Privé (PPP) pour faire fonctionner le secteur.
Le Dr Tim Okon, qui est un expert du pétrole et du gaz, blâme l'adoption de tarifs forfaitaires pour chaque segment de la société pour l'incapacité de produire de l'électricité régulière. Selon M. Okon, le gouvernement doit donner la priorité à l'énergie pour sortir de la récession et soutenir le développement bien qu'il y ait des demandes concurrentielles pour des ressources rares.
Il ajoute également que, selon une estimation, le gouvernement nigérian aura besoin de plus de 1.6 milliard de dollars américains pour développer ou achever des infrastructures essentielles de production, de distribution et de transport d'électricité. En outre, il faudrait également 14 milliards de dollars américains pour démarrer et achever des projets critiques dans les secteurs pétrolier et gazier.
