La BAD stimule la construction d'infrastructures au Zimbabwe

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La construction d'infrastructures au Zimbabwe a reçu une impulsion majeure suite aux plans du Banque africaine de développement pour financer ses différents projets d'infrastructure.

Le pays obtiendra 16.15 millions de dollars US du financier continental qui sera utilisé pour la construction de la deuxième phase du projet de réhabilitation d'urgence de l'approvisionnement en eau et de l'assainissement (UWSSRP) qui sera mis en œuvre à Harare, Chitunwiza, Ruwa et Redcliff.

La première phase de la construction des infrastructures au Zimbabwe verra l'élimination des eaux usées brutes qui se sont répandues dans les zones résidentielles, garantissant ainsi l'approvisionnement en eau dans la grande région de Harare.

Le projet aiderait le pays à protéger sa santé publique par l'amélioration des services, la préservation des actifs physiques, la réanimation des capacités et l'amélioration de la viabilité financière des fournisseurs d'eau et d'assainissement.

Le projet de la BAD permettra notamment de réhabiliter 9 stations de pompage et 4 usines de traitement des eaux usées, de remplacer 28 kilomètres de conduites d'égout cassées et de réparer un réseau de distribution d'eau décrépit.

Selon la BAD, le Zimbabwe perd environ 1 milliard de dollars chaque année en raison de carences en infrastructures et ses dépenses actuelles de développement n'étaient pas suffisantes pour sa reprise économique.

Selon le représentant résident de la BAD pour le Zimbabwe, Mateus Magala, le pays a dépensé 0,8 milliard de dollars par an en infrastructures entre le budget du gouvernement, les entreprises parapubliques, les dépenses des donateurs et les investissements directs étrangers (IDE).

Magala a également noté que les inefficacités résultaient d'une sous-tarification dans les secteurs de l'électricité, de l'eau et des routes et d'une mauvaise gestion financière des services publics. Il a en outre noté que le pays devait aligner ses inefficacités opérationnelles sur les repères raisonnables des pays en développement. Cela pourrait aider à doubler son flux actuel de ressources vers les secteurs des infrastructures.