Le gouvernement lance un programme d'entretien routier d'urgence en Guinée

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Le gouvernement, à travers le Conseil ministériel, composé de représentants de la Chambre des représentants du peuple nommés par le président de la république et confirmés par les membres de la Chambre, a mis en place un programme d'entretien routier d'urgence de plus de 63 millions de dollars en Guinée.

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Ceci dans le but de trouver une solution rapide à l'insuffisance des infrastructures routières du pays d'Afrique de l'Ouest et à leurs niveaux de service. Ces dernières années, la Guinée a réalisé des investissements pour réduire le déficit des infrastructures routières mais jusqu'à présent, seulement 30% des routes nationales revêtues sont en bon état et 75% de celles non revêtues sont en mauvais état et presque impraticables pendant la saison des pluies.

Exécution du programme

Le programme d'entretien routier d'urgence en Guinée sera exécuté en deux phases. La première phase, partiellement soutenue par le Fonds d'Entretien Routier (Fonds d'Entretien Routier - FER) sera entreprise entre mars et juin de cette année.

Selon Kadiatou Émilie Diaby, le ministre des Travaux publics de l'Afrique de l'Ouest, compte tenu de l'imminence de la saison des pluies, son service entend utiliser la procédure accélérée en référence à la simple clause d'urgence du code des marchés publics pour l'exécution de cette 1ère phase dont le dossier est désormais en attente de approbation du pool économique du gouvernement.

La deuxième phase aura lieu par la suite.

Cause de l'état actuel des routes guinéennes

L'état actuel des routes guinéennes (seulement 30% de routes nationales goudronnées en bon état et 75% de routes nationales non goudronnées en mauvais état et presque impraticables en saison des pluies) selon le La Banque Mondiale est principalement dû à la faible capacité de programmation de l'administration routière, au retard dans l'enregistrement de la détérioration du réseau routier, à l'insuffisance des ressources financières et des besoins, ainsi qu'à la lenteur du processus de passation des marchés.