La Société américaine de financement du développement international engage 300 millions de dollars pour renforcer l’infrastructure des centres de données en Afrique.

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La Société américaine de financement du développement international (DFC) a reconfirmé son engagement à investir 300 millions de dollars dans Centres de données africains (ADC) pour le développement de centres de données dans divers pays africains. Cet engagement a été formalisé par un protocole d'accord signé à Accra, au Ghana.

L'ambassadrice des États-Unis au Ghana, Virginia Palmer, a souligné que les innovateurs au Ghana et sur tout le continent exploitent la technologie de manière créative. Ils l’utilisent pour générer des opportunités et stimuler le développement. Elle a salué la vision et le dévouement du Ghana à construire un écosystème numérique solide. En outre, elle le souligne comme un témoignage de l'engagement du pays en faveur de l'innovation, de l'attraction des investissements et de l'autonomisation de ses citoyens.

Comment le gouvernement américain contribue au développement de centres de données en Afrique.

L'ambassadeur a également mentionné le soutien du gouvernement américain à ces efforts. Elle a fait référence à l'initiative Transformation numérique avec l'Afrique lancée par le président Biden lors du Sommet des dirigeants africains. Cette initiative vise à élargir l’accès et l’alphabétisation numérique tout en améliorant les environnements numériques en Afrique. Au total, cela se fera grâce à un investissement prévu de plus de 350 millions de dollars et un financement de 450 millions de dollars.

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Finhai Munzara, directeur financier d'ADC, a souligné que le continent avait besoin de jusqu'à 1,000 700 MW et de XNUMX installations. Celles-ci devaient répondre à la demande de centres de données, en alignant sa densité de capacité sur celle de l'Afrique du Sud. Il a souligné le soutien de DFC au Kenya et en Afrique du Sud et son ambition d'atteindre dix pôles économiques majeurs à travers l'Afrique.

ADC prévoit de fournir jusqu'à 30 MW de capacité informatique en plusieurs phases sur le site du Ghana Trade Fair. Offrir une infrastructure informatique à grande échelle sécurisée et centralisée, à proximité des points de connectivité clés.

Scott Nathan, PDG du DFC, a souligné que les centres de données peuvent attirer les entreprises axées sur les données qui cherchent à établir ou à étendre leurs opérations dans des économies africaines en croissance. Les marchés dotés d’une technologie fiable et d’un stockage de données sécurisé attirent les entreprises qui créent des emplois et des opportunités dans des secteurs à forte croissance.

Nathan a souligné que lorsque ce centre de données à Accra deviendra opérationnel, il contribuera au développement et à la croissance économique de la région et au-delà. Cet engagement s'aligne sur l'objectif plus large du président Biden et du G7 de mobiliser des capitaux privés pour des investissements dans des infrastructures de haute qualité qui améliorent la vie et favorisent des économies dynamiques et innovantes.

Il a souligné que des réseaux informatiques sûrs, sécurisés et ouverts constituent les fondements essentiels de l’épanouissement et de la prospérité d’un secteur privé dynamique.