Signature d'un accord pour la construction d'un centre neuropsychiatrique à Karen/Ngong

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Le président Uhuru Kenyatta a rencontré des dirigeants de Hôpital de recherche San Raffaele, un hôpital privé renommé en Italie dirigé par le président du groupe Kamel Ghribi, à signer un accord pour la construction d'un Centre National d'Enseignement et de Référence Neuropsychiatrique à Karen/Ngong.

L'hôpital de 600 lits sera développé sur un terrain de 80 hectares dans le but de gérer le fardeau croissant des maladies mentales dans ce pays d'Afrique de l'Est. Le pays a également signé un protocole d'accord avec une entreprise italienne pour les services de conseil et la construction et la mise en œuvre de l'institution de santé mentale.

Chef de la fonction publique Joseph Kinyua, Santé CS Mutahi Kagwe, et Amref Santé Afrique cadres ont assisté à la conférence.

Attentes vis-à-vis du Centre National d'Enseignement et de Référence Neuropsychiatrique de Karen/Ngong

En plus de fournir une thérapie, l'établissement comprendra une université spécialisée qui enseignera aux praticiens de la santé mentale. Uhuru a admis que la santé mentale est un fardeau croissant dans le pays et la région, nécessitant la création d'un hôpital spécialisé pour gérer le nombre croissant de patients. L'initiative est une coopération public-privé avec des participants locaux et internationaux.

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Le Centre national d'enseignement et de référence en neuropsychiatrie de Karen/Ngong est destiné à fournir de meilleurs services et plus d'espace et à soulager la pression sur l'hôpital Mathari. Mathari, qui est situé le long de l'autoroute Thika, sera amélioré pour répondre à d'autres besoins médicaux. La collaboration préparera des psychiatres et des psychologues pour le nouvel hôpital ainsi que pour le reste du pays. L'accord vise à améliorer le système de santé local, à garantir des services de qualité à tous les Kenyans et à propulser le pays en un centre régional de choix pour divers diagnostics et traitements sophistiqués.

Ces dernières années, le pays a connu une croissance exponentielle de l'incidence des maladies mentales, des estimations suggérant qu'environ 20 à 25 % des patients ambulatoires cherchant des soins primaires présentent des signes de maladie mentale. Un comité de travail sur la santé mentale créé en décembre 2019 a suggéré une série de mesures, notamment déclarer la santé mentale une urgence nationale. Il a également suggéré la formation d'une commission de la santé mentale et du bonheur pour conseiller, coordonner et surveiller régulièrement la situation de la santé mentale dans le pays.