La course à l’énergie nucléaire lunaire est lancée : le pari atomique de la Russie et de la Chine sur la Lune

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Russie Roscosmos Le chef Yuri Borissov a récemment eu un aperçu d’une potentielle course à l’énergie nucléaire lunaire avec la Chine. S'adressant au Festival mondial de la jeunesse à Sirius, en Russie, Borissov a révélé les intentions de collaboration de la Russie avec Chine construire une centrale nucléaire sur la surface lunaire d’ici 2035. Cette idée a suscité à la fois un sentiment d’intrigue et d’inquiétude au sein de la communauté internationale. La portée du projet comprend la livraison ainsi que l'installation d'une unité de puissance à la surface de la Lune. Yuri Borissov a en outre expliqué que la nécessité d'un tel projet était absolument urgente. Il a cité l'incapacité des panneaux solaires à assurer un approvisionnement constant en électricité pour d'éventuelles colonies lunaires. Il a également expliqué que le projet pose de sérieux défis et qu'il est prévu de garantir qu'il soit réalisé en mode automatique. Cela signifie qu’il n’y aura aucune présence humaine dans la mise en œuvre du projet.

Les défis auxquels est confronté le projet de course à l'énergie nucléaire lunaire

Le programme spatial russe vise à impliquer la Chine pour faciliter la mise en œuvre du projet de course à l'énergie nucléaire sur la Lune. Cependant, l'annonce de la Russie intervient au milieu d'une série de revers dans son programme spatial. Cela inclut l'échec Mission lunaire Luna-25 qui a échoué plus tôt l’année dernière. Le président Vladimir Poutine a cherché à faire taire les critiques en réaffirmant la détermination de la Russie à surmonter ces défis. Il a également assuré que la Russie investirait dans la poursuite des progrès dans l'exploration spatiale. En mars 2021, Moscou et Pékin ont signé un accord sur la construction d'une station internationale de recherche lunaire. Ils ont également présenté une feuille de route pour la construction en juin 2021. Le projet est au point mort depuis lors, mais l'annonce a rassuré la plupart sur le fait qu'il est toujours en chantier. L'automatisation du projet a repoussé son année de mise en œuvre à 2035.Course à l’énergie nucléaire lunaire

L'importance du projet lunaire

Le chef de Roscosmos, Yuri Borissov, a expliqué la nécessité d'un tel projet nucléaire lunaire. Il a cité l'incapacité des panneaux solaires à assurer un approvisionnement constant en électricité pour d'éventuelles colonies lunaires. Le projet décrit également les ambitions de la Russie de développer un vaisseau spatial cargo à propulsion nucléaire. L’objectif est de faciliter les opérations de transport à grande échelle dans l’espace. "Nous travaillons effectivement sur un remorqueur spatial", a-t-il déclaré. "Cette immense structure cyclopéenne serait capable, grâce à un réacteur nucléaire et des turbines de grande puissance, de transporter de grosses cargaisons d'une orbite à une autre, de collecter des débris spatiaux et de se livrer à de nombreuses autres applications." Ces ambitions montrent la détermination de la Russie à explorer l'espace comme une frontière inexplorée et à fixer le cap de sa navigation. La Lune constitue également un bon point de départ étant donné qu'elle est le seul satellite naturel de la Terre.La Russie et la Chine révèlent une feuille de route pour la base lunaire mais aucun projet de voyage d'astronautes pour l'instant | Espace

L'état du globe sur le projet lunaire

Aux États-Unis, certains ont émis l’hypothèse que la Russie envisageait d’utiliser un nouveau type d’arme nucléaire contre les satellites. Cependant, le chef de Roscosmos a fortement réfuté cet objectif du projet d'énergie nucléaire lunaire. Il a insisté sur le fait que la Russie n’avait pas l’intention de stationner des armes nucléaires dans l’espace. Le concept de l’utilisation de réacteurs nucléaires pour répondre aux besoins de la Terre lunaire n’est pas nouveau. Les nuits lunaires durent 14 jours terrestres et le fait de ne compter que sur les vecteurs d'énergie solaire présente des risques. L’un des risques réside dans les missions lunaires, qu’elles soient habitées ou non. La nécessité de disposer de sources d’énergie fiables dans l’espace est devenue de plus en plus évidente.

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